Les Français ne sont pas prêts pour le développement durable...

Et ce sont les dirigeants d'entreprise qui le disent !

Le Premier Observatoire de la communication et du marketing responsable s'est tenu le 11 septembre dernier. A cette occasion, une enquête a été réalisée sur la perception du développement durable par les dirigeants des sociétés du CAC 40 et leurs directeurs marketing / communication.

Les chiffres clés de l'enquête :
  • 80% communiquent sur le développement durable
  • 76% ont une stratégie de responsabilité sociétale et environnementale
  • 60% surveillent les effets contre-productifs d'une communication "d'écoblanchissement" (ou greenwashing)
De bons résultats alors ? En apparence seulement. Car l'enquête conclut sur l'aveu d'impuissance des dirigeants d'entreprises. Ils attendent que le consommateur soit prêt pour lancer de véritables stratégies durables. Selon eux, le consommateur se plaint des délocalisations mais achète des produits coréens privilégiant l'achat plaisir et les prix bas. Dans ces entreprises, le développement durable sert surtout en interne pour attirer les jeunes cadres et n'est souvent réduit qu'à sa seule dimension environnementale.

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2 commentaires:

  1. C'est assez vrai que nombre de maux tant décriés par le consommateur "moyen" (pouvoir d'achat en berne, stagnation des salaires, produits de moindre qualité, délocalisations, inquiétude de la montée en puissance de certains pays...) sont en bonne partie liés au comportement de ces mêmes consommateurs. Lesquels préfèrent acheter pleins de choses pas, forcément utiles, à bas prix.

    Leur mettre tout sur le dos est tout de même un peu exagéré. Les consommateurs seraient peut-être moins boulimiques si leur convoitise n'était pas constamment attisée par une publicité qui a depuis longtemps dépassé le niveau de "envahissante" au lieu d'être "juste" informative. Les entrepreneurs pourraient aussi accepter de réduire leurs marges pour augmenter leur part de marché et ainsi réduire leurs coûts de production à terme.

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  2. C'est un peu comme l'histoire de la poule et de l'oeuf : qui vient en premier ?

    Je regrette surtout que les dirigeants ne voient que la dimension économique de la démarche et passent donc à côté du principe du développement durable. Celui d'un peu plus d'éthique, de respect et de sens !

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