La consommation responsable, appelée aussi consommation
durable ou soutenable, est une démarche qui vise à réduire les impacts de notre
consommation sur l’environnement. Elle comprend trois étapes : mieux
acheter, mieux utiliser et mieux jeter.
Pour pouvoir agir il faut d’abord être informé ! Le sujet étant d’envergure,
nous nous concentrerons ici sur la première étape : l'achat.
Il existe de multiples façons de choisir ses produits. Le
prix est bien sûr une donnée essentielle, mais la consommation responsable nous
invite à prendre en compte d'autres critères.
- De quoi ai-je besoin ?
Concernant l’alimentation, la quantité achetée doit être évaluée avec précaution pour éviter les gaspillages. En France, le gaspillage alimentaire dans la consommation des ménages représente 20kg de déchets par personne et par an*. Ce gaspillage impacte négativement l’environnement et le budget des ménages. Le coût est estimé entre 100 et 160€ par personne et par an en France**.
Je ne l'ai pas encore lu, mais j'ai entendu parler d'un tout nouveau livre qui propose un programme ludique pour stopper notre surconsommation : J'arrête de surconsommer.
- D'où provient ce que j’achète ?
Plus un produit vient de loin, plus on a dépensé de l'énergie
pour le transporter. Un consommateur responsable ou éco-consommateur préfère ce
qui a été produit, élevé, cultivé près de chez lui. Depuis 2010, l’étiquetage
de la provenance des fruits et légumes frais est obligatoire, il est donc plus
facile d'être informé. On constate aussi que les enseignes mettent de plus en
plus en avant les produits « locaux », de proximité.
Par ailleurs, certains pays disposent d'une législation du travail très différente de la nôtre, qui leur permet de produire à coûts moindres et de proposer des prix très bas, notamment dans le textile. Le consommateur responsable préfère donc les produits « made in France » ou provenant de pays qui respectent certaines normes (salaire minimum, interdiction du travail des enfants…).
Par ailleurs, certains pays disposent d'une législation du travail très différente de la nôtre, qui leur permet de produire à coûts moindres et de proposer des prix très bas, notamment dans le textile. Le consommateur responsable préfère donc les produits « made in France » ou provenant de pays qui respectent certaines normes (salaire minimum, interdiction du travail des enfants…).
- Où vais-je acheter ?
L’éco-consommateur privilégie les circuits de distribution
courts, favorisant l’économie locale et limitant les gaz à effet de serre liés
au transport. Pour ses achats alimentaires, il préfère les marchés de
producteurs, les AMAP ou l'achat directement sur le lieu de production (ferme,
vignoble…). Pour ses autres achats, il a recours dans la mesure du possible au
marché d’occasion.
Pour aller faire ses courses, le consommateur responsable se déplace plus volontiers en transport en commun, à vélo ou à pied. S’il est obligé de prendre sa voiture, il regroupe ses achats pour réduire la fréquence de ses courses.
Perso, j'ai choisi le vélo 😊
Pour aller faire ses courses, le consommateur responsable se déplace plus volontiers en transport en commun, à vélo ou à pied. S’il est obligé de prendre sa voiture, il regroupe ses achats pour réduire la fréquence de ses courses.
Perso, j'ai choisi le vélo 😊
- Que contient ce que j’achète ?
Les produits qui contiennent des substances néfastes pour
l’environnement nuisent souvent aussi à notre santé. Pour son alimentation, le
consommateur responsable se tourne davantage vers le bio qui s’est développé
rapidement depuis quelques années, en réponse à la perte de confiance des
Français dans les produits alimentaires. Pour ses vêtements et ses meubles, il
préfère les matières naturelles (coton, lin, bois…).
Dans son jardin, l’éco-consommateur bannit les pesticides et utilise son compost. Il est aussi vigilant sur les produits d’entretien et les cosmétiques, dont la plupart contiennent des substances toxiques (UFC Que Choisir a mis en avant des ingrédients indésirables dans plus de 400 produits cosmétiques). Le plus sûr est sans doute de les fabriquer soi-même à partir d’ingrédients naturels (bicarbonate de soude, vinaigre blanc, cire d’abeille, huiles essentielles…).
Dans son jardin, l’éco-consommateur bannit les pesticides et utilise son compost. Il est aussi vigilant sur les produits d’entretien et les cosmétiques, dont la plupart contiennent des substances toxiques (UFC Que Choisir a mis en avant des ingrédients indésirables dans plus de 400 produits cosmétiques). Le plus sûr est sans doute de les fabriquer soi-même à partir d’ingrédients naturels (bicarbonate de soude, vinaigre blanc, cire d’abeille, huiles essentielles…).
- Combien consomme ce que j’achète ?
C'est une donnée à prendre en compte avant l’achat d’un
produit électroménager, électronique ou même d’une ampoule. L’étiquette énergie
doit obligatoirement être apposée lors de la vente des appareils de froid,
lave-linge, lave-vaisselle et téléviseurs. Le consommateur responsable prend
soin de choisir les appareils les moins énergivores. L’économie réalisée en
électricité doit en principe largement amortir le prix d’achat de l’appareil,
parfois plus élevé. Par exemple, un réfrigérateur de classe A+++ consomme en
moyenne moitié moins d'électricité qu’un appareil classé A+ **. De même, pour l’achat d’un véhicule
neuf, il est utile d’examiner l’étiquette énergie, qui affiche les
consommations de carburant et les émissions de CO2.
- Comment est conditionné ce que j’achète ?
Depuis le 1er janvier 2017, les sacs plastiques à
usage unique sont interdits dans tous les commerces, on a donc pris l’habitude
d’avoir toujours sur nous un sac réutilisable. Réfléchissons maintenant aux
emballages, qui pèsent 80kg de déchets par personne et par an**, alors que
nous, consommateurs, les payons dans le prix du produit (matière première,
impression, conditionnement). L’éco-consommateur opte pour les produits rechargeables
(savon, lessive…), l’achat en vrac et à la coupe. On constate d’ailleurs que la vente en
vrac se développe en France dans les magasins bio, dans des enseignes 100% vrac,
mais aussi en supermarchés.
J'ai beaucoup aimé le livre Famille (presque) zéro déchet. Depuis, je fais mes courses en vrac !
J'ai beaucoup aimé le livre Famille (presque) zéro déchet. Depuis, je fais mes courses en vrac !
J.
Consommer moins pour jeter moins. C'est notre devise à la maison.
RépondreSupprimerCôté courses alimentaires, nous privilégions les produits bruts moins emballés. Pas de stocks inutiles.
Et pour les vêtements, meubles, jouets : nous achetons le moins possible. D'abord des économies ! Mais aussi, une maison moins encombrée, plus aérée, plus facile à ranger :-)
Le minimalisme, le nouveau chic !
Bien sûr, il y a aussi la question de la production : quelles ressources naturelles, quels métaux rares, quelle quantité d'électricité, d'eau... ont été nécessaires pour produire ce que l'on achète ?
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